samedi 14 décembre 2013

Perdu mais gagné

Ci dessous un message de l'association Bloom qui nous donne des nouvelles sur la pétition contre le chalutage profond.

Vous l’avez vu dans la presse : nous avons perdu le vote du 10 décembre sur l’interdiction du chalutage profond à quelques voix.

Mais la liste de vote était confuse car il fallait en réalité d’abord REJETER le premier amendement de façon à pouvoir voter l’interdiction du chalutage profond. Si ce premier amendement était adopté, il faisait TOMBER les amendements suivants et empêchait même de se prononcer sur l’interdiction du chalutage profond.

De nombreux députés se sont trompés et ont adopté l’amendement au lieu de le rejeter. Parmi eux, figuraient certains de nos « champions » qui avaient publiquement défendu l’interdiction du chalutage profond. Dès qu’ils se sont rendu compte de leur erreur, ils ont fait rectifier leur vote.
Résultat ?
Nous avons gagné à 343 votes contre 330 !

Mais… cette victoire ne peut pas être prise en compte d’un point de vue légal. Il n’existe aucun recours.

Nous aurons donc gagné dans les archives du Parlement… mais perdu le vote.

C’est une situation incroyable. Elle montre combien chaque détail compte pour savonner la piste à un adversaire politique, pourquoi la préparation des listes de vote est cruciale, pourquoi le délai entre la publication des listes de vote et le vote lui-même compte tant…

Mais cela prouve aussi que nous aurions dû gagner, que nous avons gagné !


Notre mobilisation a eu des résultats concrets et ce n’est que le début :

- Une semaine avant le vote, le 2 décembre, CASINO annonçait l’arrêt des ventes d’espèces profondes en janvier 2014,
- La veille du vote, le 9 décembre, CARREFOUR annonçait une mesure similaire qui serait mise en place d’ici juin 2014,
- Quelques heures après le vote, Intermarché publiait sur sa page Facebook que sa flotte souhaitait désormais éviter de cibler les espèces profondes.

Votre mobilisation a convaincu les acteurs économiques d’agir là où les élus échouent.

D’ores et déjà, visons un million de signatures à notre pétition pour faire connaître nos attentes au gouvernement français. Leur position ne reflète même pas la réalité socialiste française car nombreux sont les élus et militants socialistes qui soutiennent l’interdiction du chalutage profond.

La France doit réparer les dégâts qu’elle a occasionnés. Elle peut négocier avec les industriels (surtout Intermarché) la période de transition pour sortir du chalutage profond et proposer une interdiction de cette méthode de pêche au Conseil d’ici 3 ou 4 ans au lieu des deux années jusqu’ici proposées par l’Europe.

La France peut et doit devenir force de proposition au Conseil des ministres européens.

Continuez à signer et faire signer la pétition (ici).

A très vite pour de prochaines étapes

Très amicalement,

L'équipe BLOOM

mardi 10 décembre 2013

Et si on parlait de la déforestation profonde et d'Intermaché, pour une fois ?

http://www.penelope-jolicoeur.com/2013/11/prends-cinq-minutes-et-signe-copain-.html
Allez voir ce site de l'association Bloom et leurs explications très bien illustrées avant de signer la pétition. Au compteur, il ne manque plus que 50 000 signatures pour arriver au 800 000 requises et engager un recours auprès du parlement européen.


lundi 25 novembre 2013

Rivière et barrage

En  Une très bonne nouvelle, et elles ne sont pas si nombreuses par les temps qui courent. 


Grâce à l'excellent travail des juristes de la Frapna Loire, des Fédérations de Pêche de la Loire et de la Haute-Loire, le Tribunal Administratif de Lyon a annulé l'arrêté préfectoral pour la reconstruction du barrage des Plats sur la Semène. L'ouvrage, en chantier depuis le printemps, est pour partie reconstruit. 


Comme quoi, dans notre cas cantalou ( Santoire et Cére), tout n'est pas irréversible. Faut juste être patient. La nature reprendra ses droits.

  

Plus d'infos sur : 

 

Nous donnons par ailleurs le lien du film d'animation  "Libérons les fleuves" qu'a réalisé Natacha Bigan, avec le soutien du WWF-France. 

 

mardi 19 novembre 2013

Ci-gît la Santoire ! le massacre en direct

On nous avait parlé de petits seuils inoffensifs posés tels de vulgaires cailloux sur le cours de la Santoire, des aménagements ridiculement insignifiants et sans impact sur le lit mineur de cette rivière. 

Au vu de ce qu'il se passe en ce moment sur le site, on peut légitimement en douter.

En effet, les travaux de la construction de la micro-centrale du Pont des moines (entre Condat et Saint-Bonnet-de-Condat dans le Cantal) sont en cours et massacrent la vallée sur plusieurs kilomètres. Les aménagements connexes (pistes, accès, talus, ...) sont tout bonnement pharaoniques, le tout en pleine période de fraie des poissons et sous la pluie et la neige. On ne vous parlera pas de la couleur de l'eau qui en dit long...

Allez vous rendre compte par vous même du gigantisme des travaux sur photo aérienne.

Voir dans GoogleMap


Même de là le chantier est impressionnant !

Les travaux apparaissent en gris blanc le long de la Santoire et se concrétisent sur le terrain par le creusement d'une tranchée de plus de 2 km de long en rive gauche de la Santoire qui servira de piste sous laquelle on croit deviner l'enterrement de tubes métalliques de gros diamètre.

A l'aval du chantier, l'emplacement du bâtiment de la micro-central à proprement parler. On voit également des parcelles forestières coupées à blanc. Probablement un propriétaire qui a profité de cet accès nouvellement créé.

Ci-dessous quelques photos prises la semaine dernière.


La piste créée en lieu et place d'une belle forêt.

Le bâtiment de la micro-centrale en aval du chantier.



Une vue générale du chantier aval.

Et dire qu'ils font pareil sur la Cère au pont du Laurent !

Comment avons nous pu laisser passer ça ?

Comment les pouvoirs publics, les collectivités ont ils pu laisser faire ça ? pour quoi ? pour qui ?

Pour faire de l'argent sur l'autel du développement durable et des énergies vertes.

On dit toujours qu'on ne peut pas être contre ce genre de projet et antinucléaire mais là, c'est à se poser la question....


C'est à pleurer et rageant en même temps.

Nous payons ici notre insignifiance. Il serait temps de se réveiller.

Aux arbres citoyens !!

A voir également le premier article sur ce dossier ici.

lundi 14 octobre 2013

Flash-info : Gaz de schiste : le Conseil constitutionnel valide la loi

Flash info
Gaz de schiste : le Conseil constitutionnel valide la loi Le 11 octobre 2013

Il confirme l'interdiction de la fracturation hydraulique

L'exploitation des hydrocarbures non conventionnels par la technique de la fracturation hydraulique est dramatique pour l'environnement, la santé et les paysages. En juillet 2011, le législateur l'avait compris. Aujourd'hui le conseil constitutionnel dit qu'il ne s'était pas trompé.

FNE a su défendre la loi interdisant la facturation hydraulique depuis son élaboration jusque devant le Conseil constitutionnel qui a suivi quasi-intégralement notre argumentation en défense. Suite à cette décision nous demandons que la réforme du code minier, entamée il y a presque un an et dont une version complète est prête depuis trois mois, arrive rapidement dans l'hémicycle, avant que les lobbies n'aient réussi à « détricoter » les quelques avancées positives.

samedi 12 octobre 2013

Dites NON a la Bromadiolone

Une consultation publique concernant un projet d’arrêté relatif à l’utilisation de la bromadiolone est ouverte jusqu’au 16 octobre inclus. Ce poison employé par les agriculteurs contre les micro-rongeurs est particulièrement néfaste et contamine notamment les rapaces qui consomment des rongeurs empoisonnés. Plusieurs espèces classées «nuisibles » (renard, martre, fouine, putois, belette…) sont des prédateurs naturels des petits rongeurs. Le déclassement de ces espèces et l’arrêt de leur persécution par les piégeurs, serait une alternative efficace et écologique ! Nous vous invitons à exprimer votre avis. Pour consulter l’arrêté et participer à la consultation : cliquez-ici.


mardi 8 octobre 2013

La justice casse une autorisation permettant des tirs de loups lors de chasses

Voici quelques communiqués AFP que nous vous relayons.

NICE, 04 oct 2013 (AFP) - Des chasseurs des Alpes-Maritimes venaient d'être autorisés à tuer des loups à l'occasion de battues aux gibiers: cette liberté inédite a été suspendue net vendredi par un juge des référés de Nice, à la grande satisfaction des associations de défense des animaux sauvages.


"Victoire pour le loup!," a immédiatement réagi un collectif des principales associations écologistes (ASPAS, FERUS, FNE), qui dénonçait des pratiques d'un autre temps.

"L'autorisation de battues pour une espèce protégée au niveau européen constitue un recul inacceptable en matière de protection de la nature", ont-ils souligné, en déplorant que l'Etat ait pu donner "carte blanche à des chasseurs" sans aucun encadrement officiel.

  Photo @ Anthony Kohler


Et dans la même veine article lu dans le dernier Espaces naturels (n°44) p6 : "Après une nouvelle attaque de loup dans le département, le préfet du Var a annoncé qu'il recherchait des chasseurs spécialisés en Amérique du Nord ou en Europe de l'Est. Le représentant de l'Etat a promis de faire de la régulation du loup une priorité.[]"En France, personne ne sait chasser le loup", a-t-elle indiqué samedi. Après la faillite d'une battue "à Canjuers, en février dernier", où avaient été engagés "150 chasseurs", elle veut donc se doter de chasseurs de loup "spécialisés", "pourquoi pas en Amérique du Nord ou en Europe de l'Est", indique lundi Var Matin.

Car dans le département, précise le quotidien régional, le bilan s'élève à cinq chèvres égorgées par loup et par an.

Si vous voulez en savoir plus lien de l'article http://mic.fr:cgy7 Après une nouvelle attaque samedi, les propriétaires de la dernière victime en  date ont donc déposé son cadavre devant la mairie d'Aups, où le préfet était de passage.

Face à la difficulté de réduire la population de loups dans le département de France le plus touché par des attaques de troupeaux, la préfecture des Alpes-Maritimes avait autorisé pour la première fois à la mi-septembre les chasseurs à tirer sur des loups lors de battues aux grands gibiers, dans sept zones de chasse précises.

Dans ce cadre, des chasseurs ont tué un loup et une louve, au grand dam de trois associations écologistes qui ont immédiatement saisi le tribunal administratif de Nice.

Un jugé des référés leur a donné raison vendredi, en estimant qu'il y avait effectivement "urgence" à "suspendre" des arrêtés préfectoraux présentant "un doute sérieux" de légalité.

Il s'est appuyé sur un arrêté gouvernemental stipulant que les opérations de "tirs de prélèvements" de loups se faisaient sous la supervision de fonctionnaires de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), éventuellement avec l'aide de chasseurs bénévoles formés par cette organisation.

Le juge avait écouté mercredi pendant deux heures les avocats des trois associations et de la préfecture.

Le conseil de la préfecture, David Barjon, avait argué que l'ONCFS exerçait un contrôle avant et après ces battues de chasseurs.

"La totalité du quota français peut-il être tué dans les Alpes-Maritimes?", a interrogé le juge.

Dans ce département, les chasseurs étaient autorisés à tuer un nombre illimité de loups lors d'une partie de chasse.

Le gouvernement a plafonné "les prélèvements" de loups à 24 cette année, représentant environ 10% de leur population estimée dans les massifs français.

"Seuls quatorze loups ont été tués dans le département en neuf ans, dont quatre durant l'été", avait précisé Louis Bernard, responsable de l'ONCFS pour les Alpes-Maritimes.

'No man's land' 

"Une battue peut être organisées à partir de deux chasseurs. On est dans un no man's land ! Tous les chasseurs de France voudraient tuer un loup", avait rétorqué M Benoît Candon, représentant l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) à l'origine de la requête, ainsi que Ferus (association de protection du loup, du lynx et de l'ours).

L'avocat s'était dit "excédé que l'Etat considère que les montagnes sont l'attribut des éleveurs", alors que "les randonneurs aimeraient rencontrer des loups".

Son confrère Mathieu Victoria, qui défendait l'association France Nature Environnement, s'est montré satisfait vendredi d'une décision allant dans le sens "d'une présence pérenne du loup dans nos territoires".

Fort de cette victoire, M Candon vient de déposer des requêtes contre d'autres arrêtés permettant aux chasseurs d'abattre des loups dans les Alpes-de-Haute-Provence et la Drôme.

vendredi 4 octobre 2013

Ça chauffe !

Le pire scénario se confirme et peu d'évolution dans les décisions politiques. Voici le lien pour lire le dernier rapport du GIEC sur les changements climatiques. Édifiant!




A en croire ce rapport, le Géranium sanguin, espèce assez rare dans le Cantal, a un avenir radieux.

Comme dit un proverbe d'on ne sait plus où : "C'est au pied du mur qu'on le voit le mieux."

jeudi 3 octobre 2013

Fête de la science

MUSÉUM HENRI-LECOQ 

Evénement

Entrée gratuite du 8 au 13 octobre

 

Dans le cadre de la Fête de la science,

l'entrée du muséum Henri-Lecoq sera gratuite pour tous du 8 au 13 octobre,

aux horaires habituels d'ouverture au public.

 

 

Pour profiter de la Fête de la science,

l'INRA de Clermont-Ferrand - Theix,

le Conseil général du Puy-de-Dôme (service Science et Société)

et le muséum Henri-Lecoq

proposent :

 

Courts de Sciences, du 7 au 12 octobre

Manifestation gratuite avec une thématique renouvelée chaque année,

Courts de Sciences permet une approche pédagogique des sciences grâce à la diffusion de courts métrages associée à un débat avec des professionnels, experts des thèmes abordés cette année : l'eau, les réseaux sociaux et les micro-organismes.

>> Espace municipal Georges-Conchon, rue Léo-Lagrange à Clermont-Ferrand.

Séances accessibles au public : lundi, mercredi et jeudi à 18h30.

Autre séances : réservation obligatoire pour les scolaires et accueils de loisirs auprès du muséum (04 73 42 32 00).

Plus d'infos sur Courts de Sciences.

 

 

15, rue Bardoux

63000 Clermont-Ferrand

04 73 42 32 00

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h et 14h à 17h,

dimanche de 14h à 17h.

 

 

A voir : "Affaires de Plombs", exposition présentée jusqu'au 16 mars 2014.

 

muséum Henri-Lecoq

 

mercredi 2 octobre 2013

Des conférences sur l'Aubrac

Dans le cadre de la création du Parc Naturel Régional de l'Aunrac (à cheval sur le Cantal, la Lozère et l'Aveyron, juste un message vous informant de l'organisation d'un cycle de 6 conférences sur l'Aubrac, vous trouverez ci-joint le dépliant détaillant le contenu et les intervenants de chaque conférence.

Vous pouvez également retrouver toutes ces informations sur notre site internet www.projet-pnr-aubrac.fr à la rubrique actualités.

Ces conférences gratuites sont prévues en soirée (20h30-22h00) et sont ouvertes à tout public.

jeudi 26 septembre 2013

Loup et Chevechette y êtes vous ? Les Rencontres Naturalistes 43 y répondront peut-être le 19/10...

Ici, une invitation aux 7èmes Rencontres Naturalistes de Haute-Loire.
Nous vous y attendons nombreux !

Bien cordialement

Un message de la part de nos alter ego de Haute-Loire
Pour le Comité d’organisation
Franck Chastagnol
0471080463

Colloque « des saumons et des hommes 2 » Du 10 au 12 octobre 2013 à Brioude (France/ Haute Loire)

Vous trouverez ci-joint un programme détaillé du colloque ainsi qu’un formulaire d’inscription.
programme
formulaire d'inscription

Communiqué

Un nouveau site Internet pour mieux protéger notre environnement et mieux informer !
  
Le 25 septembre 2013, à Ceyrat

Depuis plus d’un an, la FRANE travaillait à la refonte de son site Internet. Outil privilégié de communication avec le grand public et ses membres, le nouveau site Internet de la FRANE se dévoile.


Une nouvelle ergonomie pour une meilleure valorisation du contenu

La réorganisation de l'architecture du site Internet de la FRANE propose un accès au contenu plus ergonomique pour les utilisateurs. Dès la page d'accueil, l'entrée dans le site s'articule plus simplement, avec un design épuré et deux menus principaux : « la FRANE et son Réseau » et « Thématique ».
Dans le premier, les visiteurs pourront découvrir la FRANE à travers ses missions, ses objectifs, son équipe, ses rapports d’activités, son réseau… Désormais une page du site est dédiée pour chaque fédération départementale de la FRANE et chaque association membre directe pour permettre aux visiteurs de découvrir notre réseau.
Dans le deuxième, à travers chaque thématique abordée au sein de la FRANE, les visiteurs auront accès aux actualités et informations régionales ainsi qu’aux actions de la FRANE. Ils auront également accès à de l’information nationale et/ou internationale.
Les derniers articles parus sur le site ainsi que les dernières news de la FRANE apparaissent dès l’entrée sur le site.

De nouvelles fonctionnalités

Le nouveau site de la FRANE se dote de fonctionnalités nouvelles.

Les visiteurs pourront consulter l’agenda environnemental de la région. Les dates des consultations du publique pour des dossiers régionaux, les dates importantes pour le réseau de la FRANE (AG, réunion diverses…), les sorties proposées par les associations du réseau…
Autre point d’amélioration, l’accès à nos publications via une boutique en ligne. Les visiteurs pourront ainsi commander les publications de la FRANE directement depuis le site web de la FRANE.
Pour les associations ou les particuliers désirant adhérer à la FRANE les modalités d’adhésion ainsi qu’un formulaire d’adhésion sont désormais accessible en ligne.

A ne pas oublier : la FRANE c’est vous !

Un menu « membre » et des rubriques sont entièrement dédiés aux adhérents de l’association.

Parce que sans eux, la FRANE n’existe pas, nous avons voulu leur permettre d’accéder à des outils en ligne, de discussion, d’information et de publication. Ces outils permettent un travail collaboratif et une meilleure efficacité de la communication interne au réseau de la FRANE.
Ce sont un agenda interne des réunions réseaux où les membres peuvent s’inscrire, des forums de discussion sur chaque thématique ainsi qu’une possibilité de déposer des documents, d’écrire des articles à proposer pour le site grand public.
Chaque adhérent à une association membre direct ou via une fédération départementale peut s’inscrire à une (ou plusieurs) thématiques et ainsi accéder à la (ou les) partie réservée du site à cette (ou ces) thématique.

Contacter la FRANE directement à asso.frane@wanadoo.fr

La FRANE a donc le plaisir de vous inviter à découvrir et parcourir son nouveau site Internet sur www.frane-auvergne-environnement.fr ! Bonne navigation.

L'équipe de la FRANE

Fédération de la Région Auvergne pour la Nature et l'Environnement (FRANE)
1 bis, rue Frédéric Brunmurol
63122 CEYRAT
Tél/fax : 04.73.61.47.49

Opération graines hiver 2013-2014 c'est reparti !


Comme chaque année la LPO Auvergne vous invite à participer à l'achat de graines de tournesol biologique les vendredi 22 et samedi 23 novembre 2013 sur les 4 départements auvergnats.

Acheter le tournesol vendu par la LPO AUVERGNE c'est  faire 3 actions en 1 :

-          Nourrir les oiseaux durant la période hivernale
-          Soutenir le Centre de Sauvegarde pour Oiseaux Sauvages et d autres actions de la LPO AUVERGNE  
-          Soutenir l agriculture biologique locale
 
Si ça vous intéresse, merci de vous adresser à :

Centre de Sauvegarde
2 rue de la Gantière
63000 CLERMONT-FERRAND
TEL : 04 73 27 06 09 (permanences 13 h à  17 h)
Le centre est ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h

 Mais avant toute chose, c'est bien de se poser quelques questions sur l'intérêt et la déontologie à appliquer pour le nourrissage des oiseaux en hiver. Pour cela, nous vous recommandons les très bons articles suivants : blog "Un retour aux sources" sur le sujet : Nourrir les oiseaux en hiver - les question à se poser".

Aïe, ça pique !

Ci dessous une enquête "impartiale" de la célèbre revue du C(h)asseur français sur "les anti-chasse, ces dévoreurs d'argent public" de septembre 2013. Euh ?? c'est de nous dont il s'agit ???


 Les fédés de chasse avec leur budget et leur financement assimilable à la mafia n'ont pas vraiment les moyens de donner des leçons sur ce plan. On se demande de qui on se moque. C'est la lutte du pot de terre contre le pot de vin.

Mais in fine, c'est tout de même plus important de travailler pour la protection de la nature que de la détruire.
 

dimanche 11 août 2013

La fin du lobby de la chasse ? Les chasseurs français en dessous du million de pratiquants...

Nous vous laissons déguster cet article qui de surcroit a été publié par une revue du monde de la chasse.

Peut-être que nous verrons dans les années à venir, des lois françaises respectant enfin la nature.

L'horizon s’éclaircit...

l'article ici

mardi 2 avril 2013

On le savait déjà, mais là les chiffres sont vraiment éloquents : les grands prédateurs sont vraiment des boucs émissaires !

Le détail ici...

LE DIESEL UNE URGENCE DE SANTE PUBLIQUE

L’organisation mondiale de la santé, l’OMS, a dénoncé en juin 2013 les méfaits de ce carburant sur la santé, le déclarant cancérigène.

En effet sa combustion produit des particules fines, résidus d’une combustion incomplète au sein des moteurs. Or ces particules fines sont dangereuses car leur dimension est inférieure à 1 micromètre (le danger se situe en deça de 2,5 micromètres). Elles pénètrent donc profondément et sans difficulté dans l’appareil respiratoire, devenant source de cancer. Selon l’OMS ces derniers entraînent 42000 décès par an.
.
Elle produit également des oxydes d’azote NOx , x étant un nombre entier ou fractionnaire. Ces divers oxydes d’azote provoquent une irritation des poumons et génèrent à terme des maladies bronchiques : asthme, allergies, bronchites chroniques, insuffisances respiratoires et même maladies cardio-vasculaires comme l’infarctus. Maladies qui se comptent par milliers de cas.

Certains spécialistes affirment même que le danger des particules fines équivaut en terme de santé publique au scandale de l’amiante. Et pourtant là aussi la nocivité des particules fines est connue depuis très longtemps par les constructeurs et les pouvoirs publics

Une des raisons majeures de cet état de fait tient aux politiques suivies par les différents gouvernements qui ont depuis toujours voulu favoriser le diesel en pratiquant une fiscalité avantageuse pour ce carburant. En effet, à la pompe, le gazole coûte 1,497 euro le litre alors que le SP95 revient en moyenne à 1,622 euro le litre. Cette différence de prix s’explique par l’application de taxes d’un montant inégalitaire pour ces deux produits : 54% pour le SP95 et 47% pour le diesel. . Cette politique a abouti à ce qu’aujourd’hui les ¾ des voitures utilisent le diesel.

Cette pratique a amené la commission européenne à assigner notre pays devant la cour de justice européenne pour manquement aux règles en matière de qualité de l’air. Par ailleurs Récemment la Cour des Comptes a émis un rapport critique à propos de la fiscalité appliquée au carburant diesel. La ministre Delphine BATHO s’est dite favorable à un rééquilibrage de la fiscalité des carburants.

C’est la raison pour laquelle nous nous réjouissons à la FDANE que les pouvoirs publics prennent ce problème à bras le corps. Mais la partie est loin d’être gagnée car il existe un lobby pro diesel chez les constructeurs et les automobilistes qui souhaitent continuer à pouvoir rouler moins cher et à traiter par le déni les effets gravissimes à terme du moteur diesel.

Outre les conséquences positives sur la santé publique, la diminution de consommation de diesel rééquilibrerait notre balance des paiements. En effet la France par ses usines de raffinage produit trop d’essence (voir l’épineuse question du site petroplus menacé de fermeture), qu’elle revend sans bénéfice réel. En revanche elle ne produit pas assez de diesel qu’elle se voit obligée d’importer pour un montant de 10 milliards d’euros.

Il est donc urgent de modifier la fiscalité qui aura des effets bénéfiques sur la santé des hommes et celle de l’économie. Cette conjonction est suffisamment rare pour qu’elle mérite d’être soulignée et défendue.

Source : Marion Douet agence Reuters, institut national du cancer, rapport du Sénat R05037

lundi 11 février 2013

Une pluie de larmes pour l'Amazonie

On laisse de coté quelques instants nos luttes cantalolocales pour nous consacrer à l'actualité récente.

La présidente du Brésil vient de donner son accord pour la construction du barrage de Belo Monte. 40 000 indiens vivent à proximité du fleuve et 400 000 hectares de forêt seront submergés.

On ne peut que se sentir affligé par cette nouvelle ahurissante. Comment ne pas être pessimiste après cela ; on a même envie de rejoindre les idées du pamphlet d'Yves Paccalet "L'Humanité disparaitra, bon débarras !".

Sur cette image, Kayapo Raoni, le Chef de la Tribu des Kayapo vient d'apprendre la nouvelle. On ne peut qu'éprouver un sentiment de solidarité envers ces peuples qui se battent pour vivre simplement et simplement vivre.

Notre niveau de vie actuel (à nous, pays dits "développés") a un prix. C'est bien d'en prendre conscience et qui sait peut-être trouverons nous la force de les aider (ça peut commencer par la signature de leur pétition)  et de lutter localement plus efficacement pour préserver ce qui reste chez nous.




jeudi 31 janvier 2013

Congrès FNE en Auvergne



Les 4 et 5 avril 2013, se déroulera le 37ème congrès de FNE
"Mobilités de demain, se déplacer et transporter moins, mieux et autrement"

Fort du succès de l'an dernier, FNE a décidé de refaire un village associatif, composante à part entière du congrès. Il a été baptisé
"le village des mobilités"
Ce village est à la fois un  moment privilégié pour réunir l’ensemble de notre mouvement et un lieu spécialement dédié pour donner la parole aux associations. Il vise deux objectifs principaux : donner de la visibilité aux enjeux défendus ou combattus sur les mobilités, et passer un moment convivial et agréable, notamment à travers toutes les rencontres et les échanges.

La FDANE soutient cette action en tant que membre de la FRANE. 

Plus d'information bientôt ici.

           La FRANE
Fédération de la Région Auvergne pour la Nature et l'Environnement
1 bis, rue Frédéric Brunmurol
63122 CEYRAT
Tél : 04.73.61.47.49

Visitez notre site internet : www.frane-auvergne-environnement.fr
Association agréée de protection de l'environnement au titre de l'article L. 141-1 du code de l'environnement
Membre de FNE - France Nature Environnement, Fédération française des associations de protection de l'environnement

lundi 7 janvier 2013

Une amende pour avoir dérangé des cigognes noires


Il y a peu, le tribunal de proximité de Verdun a condamné un photographe mosellan professionnel à une amende et à des dommages et intérêts en faveur de deux associations de protection de la nature dont la LPO. Cette condamnation aurait pu passer inaperçue, sauf qu'il s'agit de l'une des rares décisions de ce genre en France. Elle se base sur l'article R 415-1 du Code de l'environnement sanctionnant les perturbations intentionnelles d'une espèce protégée. Il s'agit d'une contravention de quatrième classe sanctionnée par une amende (d'après l'Est Républicain, jeudi 12 décembre 2012).

En 2011, sur le territoire de Spincourt, et dans le périmètre Natura 2000, un couple de cigognes noires a été repéré par Mylène, conservatrice de la réserve régionale d'Amel, et par les agents de l'ONF. Les cigognes procédaient à la construction de leur nid. Les agents ont décidé de ne pas ébruiter la découverte et de laisser faire la nature. Il n'existe en France que 26 couples de cigognes noires répertoriés. C'est une espèce emblématique de Natura 2000.

Un photographe mosellan a vu les cigognes et a réussi à situer l'important nid. Ce nid prouvait que les cigognes allaient se reproduire. Pendant cinq jours, il les a traquées, faisant des dizaines de photos à quelques mètres des oiseaux. La cigogne noire est une espèce sauvage qui craint la présence humaine. Le couple a abandonné son nid.

Un habitant a pu observer le manège du photographe et a relevé l'immatriculation du véhicule tout en contactant l'ONF. Une surveillance a été montée par l'ONF, l'Office national de la chasse et la gendarmerie.

Il était malheureusement trop tard. L'ONF a déposé plainte, et le photographe a été identifié. Il s'agit d'une atteinte importante à la biodiversité ce qui a motivé le tribunal pour entrer en voie de condamnation.

L'homme n'a été condamné qu'à 200 EUR d'amende et à deux fois 100 EUR pour les deux associations de protection de la nature.

Même si cette condamnation reste symbolique, nous tenons à lui faire écho étant donné que le retour de la Cigogne noire en tant qu'espèce nicheuse dans le Cantal est une question parfaitement d'actualité.

Messieurs les photographes animaliers : à bon entendeur, Salut !

PS : il serait du coup mal venu de notre part de publier ici une photo de Cigogne noire notamment au nid... Pardon donc pour l'absence d'illustration.