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Pensez au covoiturage :
Fédération Départementale des Associations pour la Nature et l'Environnement. Pourquoi ? Parce que Le Cantal n'est pas ce "pays vert immuable et préservé" qui ne subirait aucune atteinte environnementale mais plutôt ce joyau de biodiversité unique et fragile, fruit d'une histoire commune entre la nature et l'homme. Les "Cantalous" se doivent de le sauvegarder maintenant et pour les générations futures.
photo issue de la Webcam du Lioran 17/12/15 à 10:00 (source http://www.lelioran.com/webcam.html) |
En fait ce n'est pas une question : la Préfecture du Puy-de-Dôme (on peut tabler sur la même chose dans le Cantal pour bientôt) rend obligatoire l'utilisation de la bromadiolone pour tenter de lutter contre les pullulations de campagnols terrestres !
Quand nos chers agriculteurs auront enfin compris que pour limiter les pullulations du Campagnol terrestre ou Rat taulier il faut demander aux Grocs d'arrêter de tuer les Renards, principaux prédateurs de ce rongeur et arrêter de couper les haies qui servent d'affûter et de corridors au renard. On rappelle, qu'une femelle campagnole peut avoir jusqu'à 6 portées par an de 3 à 5 jeunes et que la maturité sexuelle est atteinte en 3 mois.
Problème de niveau CM2: Sachant qu'un renard mange en moyenne 1000 à 2500 rongeurs par an: sauras tu trouver combien de rongeurs un seul renard peut éviter lors d'une pullulation ?
Réponse : un pacasse !!!
Evidemment on voit mal comment l'arrêté ministériel en cours qui encadre la pratique de la bromadiolone (notamment en interdisant l'emploi si la pullulation est en cours) pourra être respecté !! Qui vérifiera les conditions d'utilisation/interdiction ?! La forte mobilisation-désinformation a dû effrayer, en tous cas elle a payé, en ces constantes périodes électorales (cf photos faites près de Pierrefort (15) tout en finesse.
Au moins cela simplifiera le déroulement des Plans d'Actions Nationaux qui tentent de sauver Pie-grièches, Milans royaux et consorts : lorsqu'ils auront tous disparu empoisonnés, la question de leur conservation ne se posera plus. Le sort des mammifères carnivores prédateurs de campagnols étant déjà scellé, la boucle sera bouclée.
Nous proposons en guise de préambule pour la loi Biodiversité (celle qui est repoussée d'un an tous les 6 mois depuis 2012) : "La biodiversité c'est ce qui reste quand on a enlevé tout ce qui gêne".
Hauts les coeurs !
A l’occasion de la COP21, l’UICN France appelle à promouvoir le rôle des écosystèmes dans la lutte contre les changements climatiques et à investir de façon spécifique et ambitieuse dans des solutions fondées sur la nature. Des milieux naturels préservés jouent un rôle fondamental dans l’atténuation, en stockant et captant le carbone, et dans l’adaptation aux effets des changements climatiques, en limitant les risques naturels.
Quelle est la situation ?
D’une part, les changements climatiques sont l’une des principales menaces pesant sur les milieux naturels et les espèces de notre planète : perturbations des cycles biologiques, acidification des océans, blanchissement des récifs coralliens... D’ici 2050, 25% des espèces pourraient disparaître à cause du dérèglement climatique. Ils accroissent aussi l’intensité et la fréquence des risques naturels, comme les inondations, l’érosion des côtes ou les sécheresses.
D’autre part, parmi le panel des solutions proposées (économies d’énergie, développement des énergies renouvelables…), celles offertes par la nature sont souvent méconnues ou sous-estimées.
Pourquoi investir dans les solutions fondées sur la nature ?
Les solutions fondées sur la nature sont les solutions qui s’appuient sur les écosystèmes afin de relever les défis globaux comme la lutte contre les changements climatiques.
Les écosystèmes terrestres et marins jouent un rôle fondamental dans l’atténuation des changements climatiques en stockant et captant le carbone. Ce sont aujourd’hui les plus grands réservoirs naturels de carbone et, grâce à la photosynthèse, ils absorbent environ la moitié des émissions de CO2générées par les activités humaines chaque année. Cependant, ce rôle est aujourd’hui compromis par la dégradation des milieux naturels. De plus, la déforestation et l’artificialisation des sols sont à l’origine d’environ 20% des émissions de gaz à effet de serre.
Les écosystèmes jouent également un rôle fondamental dans l’adaptation aux effets des changements climatiques en réduisant les impacts des risques naturels (inondations, érosion, sécheresse…).
Les solutions fondées sur la nature concernent trois types d’actions, qui peuvent être combinées dans les territoires : la préservation d’écosystèmes intacts et en bon état écologique, l’amélioration de la gestion durable d’écosystèmes utilisés par les activités humaines, et la restauration d’écosystèmes dégradés ou la création d’écosystèmes.
Quelles expériences dans les territoires ?
De nombreux projets sont déjà réalisés dans les territoires, en métropole et en outre-mer, pour mettre en place des solutions fondées sur la nature : protection de forêts en libre évolution dans la région Rhône-Alpes, création de grandes aires marines protégées en Polynésie française, restauration de milieux humides urbains en Seine-Saint-Denis pour gérer les inondations, préservation des dunes sur le littoral aquitain, gestion intégrée de la zone côtière en Nouvelle-Calédonie et sur le littoral métropolitain, création d’îlots de fraicheur à Orléans, développement mosaïques paysagères gérées par le pâturage dans le Parc naturel régional des Alpilles. Toutes ces expériences sont présentées dans la brochure publiée aujourd’hui par l’UICN France à l’occasion de la COP 21 : www.uicn.fr/solutions-fondees-sur-la-nature.html
Des écosystèmes préservés et restaurés : des solutions efficaces dans la lutte contre les changements climatiques
Les solutions fondées sur la nature représentent des opportunités importantes pour répondre aux enjeux des changements climatiques, tout en apportant des bénéfices pour la biodiversité et le bien-être humain. Elles représentent aussi une alternative économiquement viable et durable, souvent moins coûteuse à long terme que des investissements technologiques ou la construction et l’entretien d’infrastructures. Les solutions fondées sur la nature doivent être ainsi pleinement intégrées dans les stratégies de lutte contre les changements climatiques.
Il est crucial d’investir aujourd’hui de façon spécifique et ambitieuse dans les solutions fondées sur la nature. Elles doivent être un élément clef de l’accord de 2015 et de « l’agenda des solutions » à mettre en œuvre dès la COP21 par l’ensemble des acteurs.
Contacts :
Sébastien Moncorps, Directeur de l’UICN France, sebastien.moncorps@uicn.fr
Pauline Teillac-Deschamps, Chargée de programme « écosystèmes » de l’UICN France, pauline.teillac-deschamps@uicn.fr
Tél : 01 47 07 78 58
Il y a deux semaines, la rupture de deux barrages miniers a libéré des dizaines de milliers de mètres cubes de boue polluée dans le Minas Gerais.
Une petite pensée pour les populations humaines, animales et végétales qui subissent cette catastrophe. Une petite pensée aussi pour nos barrages hydroélectriques qui espérons le, sont suffisamment entretenus...
Un article du Monde 5 novembre 2014 L'impact sur l'environnement et les écosystèmes est considérable et met en cause les grands équilibres |
Mais la présence continue de l'homme n'est pas totalement négative, les herbages sont mieux gérés, c'est aussi l'occasion de renouer avec les traditions et de faire renaitre le métier de berger.
La présence du loup a donc redonné du sens au métier de berger.
Cette vidéo en est pleine... de sens.